[🔒] Mangas & Animation
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Aujourd'hui je vous présente un des derniers animés que j'ai regardé: Hai to gensou no Grimgar ("Grimgar, monde de cendres et illusions")
#Isekai #MedievalFantastique #Gobelins #Peinture #EconomieDeSousVêtements
Description:
Il s'agit d'un monde imaginaire dans lequel nos héros apparaissent, sans se souvenir de leur passé ni d'où ils viennent. C'est un groupe d'adolescents qui rencontre un soldat leur expliquant que dans ce monde, il faudra devenir soldat volontaire pour gagner sa vie en éliminant des monstres et en rapportant leurs ressources au village.
Nos héros sont jeunes, et ne s'y connaissent pas en combat. Nous les suivrons pendant leur apprentissage, leurs premiers combats, leur vie dans une caserne miteuse le temps de se faire quelques sous...
Le dessin est différent de la plupart des animations japonaises: C'est un mélange de peinture à l'eau (pour les décors), de 2D (pour les personnages animés) et de 3D (pour certains éléments ponctuels)
Mon avis:
Histoire géniale, on s'attache assez bien aux personnages, et on comprend leurs difficultés (ce monde est pas aussi simple que la fantaisie normale; même un gobelin de base peut faire TRÈS mal si on s'y prends pas correctement).
L'histoire est parfois dure, voir à la limite un peu sombre. Parfois plus légère (surtout d'un point de vue "adolescents en manque de C*l", un peu trop appuyé à mon goût personnel).
SPOILER
Je ne peux m'empêcher d'imaginer le peuple des gobelins et des Kobolds comme simplement d'autres peuples humains. On serait alors dans une histoire du type qu'un pays forme ses enfants à aller massacrer d'autres peuples avec pour justification que "les autres sont des monstres". Cet aspect est super Dark, et me fait me remettre gravement en perspective la question de si ce peuple humain est vraiment gentil... Mais en même temps on comprends bien du point de vue des persos principaux que c'est une question de survie, qu'ils n'ont pas le choix. Bref, compliqué, Dark.
Les persos sont pas forcément très adultes dans leurs décisions, mais en même temps ce sont des ados, et je les trouve donc très logiques dans leurs évolutions au fur et à mesure de la série.
En bref:
Si vous aimez les mondes fantaisie, les jeux en mode difficile genre Dark Souls, la peinture à l'eau, et les sous-vêtements (le cameraman est en manque je vous le cache pas); hésitez pas à y jeter un œil !
D'ailleurs, c'est un animé adapté d'un manga, et selon des amis qui l'ont lu, celui-ci serait bien mieux en animation qu'en manga papier ! (Pour ma part je ne lis que très peu donc j'ai pas d'avis sur la question)
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Aujourd'hui je m'attaque à un gros morceau.
Avis aux amateurs d'animation, aux amateurs d'art, aux amateurs de folklore, à ceux qui aiment le mystère et ceux qui aiment le psychologique.
Attention cependant, cet anime a un rythme très élevé. Si vous le regardez avec des sous-titres, il va falloir s'accrocher, car ça va vite, et le niveau de langage est assez élevé...
Le nom usuel de cette série serait Monogatari Series.
La série regroupe les différentes saisons de noms différents comme Bakemonogatari ("Histoires de monstres" en japonais), Nisemonogatari ("Histoires de mensonges/tromperies"), Nekomonogatari ("Histoires de chats"), Hanamonogatari ("Histoires de fleurs") etc...
Pour les trouver et les regarder dans le bon ordre, voici un lien utile: Dans quel ordre regarder les Monogatari (textes de l'image non nécessaires mais en anglais)
#Enquete #Surnaturel #Monstres #Style #BrosseADents
Description:
On suit l'histoire d'un gars, qui a comme activité d'aller chercher les personnes affectées par toutes sortes d'enchantements ou malédictions causées par les Kami (dieux japonais, prenant la forme d'objets ou d'animaux en touts genres), et de les aider à s'en sortir.
Chaque épisode son dieu, sa maladie, sa raison, et sa manière d'être "soignée". Comment on se soigne d'un Kami ? Souvent ça a à faire avec du mental; par exemple, faire sortir quelqu'un de sa déprime pour que le mauvais esprit s'en aille (je fais exprès de pas trop spoiler).
Le tout, sous un style graphique et musical unique, très artistique, et d'une certaine manière caricatural. Il n'y a rien à l'image, et pourtant c'est plein de détails. Les couleurs sont sur-réalistes; les éléments présents à l'image ne sont uniquement là que pour aller avec le dialogue en cours. Rien n'est laissé au hasard, même pas les coupures en fondu d'une scène à l'autre...
Mon avis:
Un animé extraordinaire, mais qui nécessite d'être initié. Il est assez dur à regarder et à comprendre si on est pas un minimum familier de la culture Japonaise (et si on arrive pas à lire les sous-titres à 50 mots par minute).
Il y a beaucoup de contenu. 13 saisons (si je me trompe pas) au moment où j'écris. Toutes aussi riches les unes que les autres. Toutes sur des sujets très différents. Certaines saisons font se mettre en perspective sur sa propre existence, sa manière de voir les choses, sa manière d’interagir avec le monde. Certaines saisons, faut les revoir 2 ou 3 fois pour enfin comprendre ce qu'il s'est passé et comment ça a fini par bien se passer de cette manière.
Et en plus l'opening change en fonction de l'histoire dont l'épisode parlera (13 épisodes, 6 openings différents les amis !)
En bref:
Une histoire riche dans le fond, une réalisation riche dans la forme. Peut être difficile à suivre ou à comprendre du premier coup, mais il vaut la peine !
(PS: Si vous cherchez du psychologique sur les concepts du plaisir et du corps, c'est "Nisemonogatari"; une saison entre perturbante et hilarante à la fois)
À vrai dire, j'ai pas encore fini de les regarder... Enfin si, mais après avoir vu les dernières saisons, je me suis dit qu'il fallait que je reprenne aux Owarimonogatari ("Histoires de fins"/"Histoire d'une fin"), car je pense que je comprendrai un peu mieux tout cet arc maintenant, et que je verrai certainement la suite différemment après avoir tout repris
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On a bien dit que tout ce qui ressemble à un dessin animé était pour cette commu n'est-ce pas ?
Allez, il est l'heure de réveiller les anciens; tous ces boomers que l'on respecte, et qui chaque jour, avec leur café ou leur thé, avaient le droit à 2 très courtes minutes d'un moment inratable et pourtant incompréhensible...
Imaginez vous, 208 épisodes pour un total de 8h40 de visionnage !!!
Et vous savez où on peut les retrouver ? Une bonne partir simplement sur youtube:
- Saison 1 (1h30)
- Saison 2 (2h15)
- Saison 3 (2h15)
- La chaine Youtube INA Shadoks (oui, l'INA a une chaine dédiée juste pour eux)
Qui s'en souvient ? Est-ce que comme moi, ils restent encore à ce jour une source d'inspiration ? Êtes-vous toujours en train de pomper ?
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J'ai choisi de vous présenter un second animé (après Silent Voice) qui parle d'un sujet grave (oui j'aime bien les Seinen).
Voici ERASED, au japon "Boku dake ga Inai Machi" ("La ville où je suis la seule à manquer")
Avertissement sur le contenu: Contient des Meurtres et de la Maltraitance, et pas avec de l'humour.
À retrouver en Manga, en Animé, et même en Live Action (série jouée par des acteurs japonais en chair et en os), en fonction de vos préférences
#Enfants #Enquête #Meurtre #Survie #RetourDansLePassé #PasDeRegrets
Description:
On suit un personnage masculin d'une trentaine d'années, habitant dans une grande ville. Un jour, la police vient le chercher: on le soupçonne d'être un meurtrier en série, expliquant tous les accidents et disparitions qui ont eu lieu autour de lui et de ses proches depuis son enfance.
Sauf qu'il a une capacité surnaturelle: Il peut remonter le temps (de manière irréversible), restant dans son corps de lui-même alors plus jeune. Il remonte donc 18ans dans le passé, avant la disparition d'une jeune fille, la première dont la police le pensait coupable de son meurtre.
Il faut maintenant se faire passer pour l'enfant qu'il était alors, tout en essayant de retrouver les infos sur la victime, le coupable, et réussir à contacter la police avant que du mal soit fait.
Mon avis:
Pour info, j'ai vu l'Animé, mais n'ai ni lu le manga (à l'origine de l'histoire) ni vu l'adaptation "Live Action" qui a été tournée après le succès de la série animée.
L'ambiance est étouffante, stressante, déprimante. Je ne sais pas à un seul instant comment il va pouvoir se sortir de se bourbier; et pourtant on ne lui souhaite que de la réussite vue ce qu'il se passe.
Les personnages sont touchants, les décors sont magnifiques, les musiques accompagnent vraiment bien l'ensemble. Le rythme de l'avancée de l'histoire est selon moi parfait.
Pour résumer:
Comment faire, en tant que gamin de 12 ans, pour arrêter un meurtrier que l'on ne connait pas ? Tel est le thème de cette histoire.
C'est un animé qu'on voudrait dévorer en une seule fois, mais attention à votre santé mentale, il est lourd sur le cœur celui-ci !
Je suis sûr que certains d'entre vous ont déjà du le lire ou le voir, qu'en avez-vous pensé ?
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Hello ! Me revoici avec une recommandation d'un animé intéressant à regarder !
Je me pose trop de questions sur "quel sera le prochain animé que je présenterai", finalement je me suis dit que j'avais mis la couverture de celui-ci dans la banderole de la commu, donc il fallait peut être que je le présente
Voici donc Gosick, sorti en 2011, un animé tiré d'un roman (Light Novel) du même nom paru au Japon en 2003...
#Detective #Paranormal #France #EntreDeuxGuerres #TeteDeLicorne
En vrai je triche un peu en disant "France". L'histoire ne dit pas s'y dérouler, mais décrit le pays où ça se déroule et les alentours comme si ça se passait dans un pays fictif dans les Alpes, entre l'Italie, la France et la Suisse. Vous m'excuserez de l'abus de langage
Description
On suit l'histoire d'un jeune homme qui part donc depuis le Japon vers ce pays à l'ouest des Alpes pendant les années 1920 pour un échange scolaire.
Sauf qu'ici, c'est pas habituel un garçon bridé avec les cheveux et les yeux noirs... Se faire des amis sera pas simple pour lui.
En se baladant dans le campus, il visite une bibliothèque gigantesque, en haut de laquelle se trouve cette jeune blonde, semblant errer seule dans ce bâtiment plein de connaissances.
Les jours qui suivent, des évènements bizarres se produisent. On imagine des fantômes, des magiciens ou autres prophéties. Sauf que nos deux personnages sont curieux, et vont essayer de se renseigner sur ce qu'il se passe.
Mon avis
Amusant, attise la curiosité, joli (pour les standards de 2011), et des arcs qui se déroulent super bien.
C'est pas un animé qui aura changé ma vie (comme les 3 précédents dont j'ai parlé), mais c'est un animé qui m'a suffisamment intrigué et amusé pour que je m'en souvienne encore maintenant, plus de 10 ans après et sans l'avoir revu depuis (et je vous jure, pour moi ce critère est fort; la plupart de ce que j'ai vu depuis, je m'en souvient déjà plus, ou alors difficilement)
J'aime bien la musique de l'Opening et de l'Ending. Ils ont tenté de parler en Français, c'est un peu raté, mais c'est drôle (et la mélodie reste sympa je trouve)
Pour résumer
De super enquêtes pour trouver l'origine de phénomènes étranges, entouré d'humour léger et d'un joli décor. Si vous aimez Sherlock et le fantastique; ajoutez Gosick à votre liste
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à demander ! En cas d'impatience, vous pourrez trouver les infos de cet animé sur Wikipedia, MyAnimeList, IMDB, et certainement partout ailleurs en passant par un moteur de recherche
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L'héroïne de l'histoire, Yukimura Chizuru est la fille d'un docteur qui travaille à Edo. Un jour, le père part d'Edo, sans sa fille, afin de travailler en tant que médecin volontaire à Kyoto. Plus le temps passe et plus Chizuru s'inquiète de perdre contact avec son père, elle décide donc de partir à Kyoto à sa recherche. Sur le chemin, Chizuru est attaquée par un groupe de criminels et est témoin d'un combat entre un Oni et le Shinsengumi. Après l'avoir sauvée, le Shinsengumi se demande ce qu'il doit faire de Chizuru, quand il découvre qu'il s'agit de la fille du docteur qu'il recherche aussi. Il décide donc de devenir le protecteur de Chizuru et de l'aider à retrouver son père. De nombreux évènements surviendront durant le voyage de Chizuru avec le Shinsengumi au cours duquel ils découvriront de mystérieux secrets et combattront le groupe Bakumatsu.
Voila,
J'ai envie de le voir,
Mes choix de selections : Epoque Edo (japon feodal), Une heroine en personnage principal. Etre un shonen en base, mais pas trop sur les bords. Inclure d'autres thematiques (psys etc). Un format court et l'anime est "fini".
Ce qui me fait peur est que c'est l'adaptation d'un JV. Apres ca veut tout dire et rien dire. C'est pas pour ca que ce serait un pokemon like.
Au meme titre, le film sur (choisir un jeu, moi je choisie WoW), et Tetris est franchement embarquant lui.
Voila si vous avez des retours ou des suggestions bases sur ce qui ma permis de le selectionner, je suis volontiers preneuse :)
*J'ai ofc beaucoup aimee Kenshin le vagabond aussi si jamais. Oui je le nomme avec le titre FR et je saurai meme pas reconnaitre instantanement selon mon etat, le titre en japonais ah ah, *
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cross-posted from: https://lemmy.ml/post/13923136
Le cyberpunk japonais fait référence à la fiction cyberpunk produite au Japon. Le cyberpunk japonais se divise en deux sous-genre distincts: les films dits en "live action", et les œuvres manga et d'anime cyberpunk1.
Le cyberpunk japonais englobe également les œuvres manga et anime avec des thèmes cyberpunk. Ce sous-genre est né en 1982 avec les débuts de la série manga Akira de Katsuhiro Otomo, et son adaptation animée de 1988 (réalisée par Otomo lui-même). L'adaptation en film a beaucoup contribué à populariser le sous-genre. Akira a inspiré une vague d'œuvres cyberpunk japonaises, notamment des mangas et des séries animées telles que Ghost in the Shell, Battle Angel Alita, Cowboy Bebop et Serial Experiments Lain4. Les manga et anime cyberpunk ont eu une grande influence sur la culture populaire mondiale, servant de source d'inspiration pour de nombreuses œuvres dans les domaines de l'animation, de la bande dessinée, du cinéma, de la musique, de la télévision ainsi que dans le domaine du jeu vidéo5,6.
Et pour avoir une petite liste de fictions du genre pour se remettre en selle,
Films
- Blade Runner (Ridley Scott, 1982; réadapté en 2017) - Tron (Steven Lisberger, 1982 réadaptation en 2010)
- RoboCop (Paul Verhoeven, 1987). Ce film a fait l'objet d'un remake en 2014.
- Total Recall (Paul Verhoeven, 1990 ; une réadaptation en 2012.)
- Hardware (Richard Stanley, 1990)
- Demolition Man (Marco Brambilla, 1993)
- Johnny Mnemonic (Robert Longo, 1995)
- Judge Dredd (Danny Cannon, 1995).
- Strange Days (Kathryn Bigelow, 1995)
- Nirvana (Gabriele Salvatores, 1996)
- Le Cinquième Élément (Luc Besson, 1997)
- New Rose Hotel (Abel Ferrara, 1998)
- La trilogie Matrix (les Wachowskis, 1999)
- Avalon (Mamoru Oshii, 2001)
- Minority Report (Steven Spielberg, 2002)
- Cypher (Vincenzo Natali, 2002)
- Immortel, ad vitam (Enki Bilal, 2004)
- Babylon A.D (Mathieu Kassovitz, 2008)
- Chappie (Neill Blomkamp, 2015)
- Blade Runner 2049 (Denis Villeneuve, 2017)
- Alita: Battle Angel (Robert Rodriguez, 2018)
- Upgrade (Leigh Whannell, 2018)
Animes / Mangas
- Akira (Katsuhiro Ōtomo,1982 ; animation en 1988)
- Serial Experiments (Lain Ryutaro Nakamura, 1998)
- Bubblegum Crisis (1987)
- Silent Möbius (Kia Asamiya, 1989)
- Ergo Proxy (Shukō Murase, 2006)
- AD Police (Tony Takezaki, 1989)
- Gunnm (Yukito Kishiro,1990)
- Cyber City Oedo 808 (Yoshiaki Kawajiri,1990)
- Armitage III (1994)
- Ghost in the Shell (Masamune Shirow, 1989 ; adapté en anime en 1995 et en film en 2017)
- Eden (1998)
- BLAME! (Tsutomu Nihei, 1998)
- Metropolis (Rintarō, 2001)
- Appleseed (Masamune Shirow,1985)
- Mardock Scramble (Tow Ubukata, 2003)
- Texhnolyze (2003)
- Wonderful Days (Kim Moon-Saeng, 2003)
- Mardock Scramble (2010), inspirés des romans illustrés de Tow Ubukata (2003)
- Vexille (2007)
- Accel World (2010 manga, animation en 2012)
- Psycho-Pass (2012)
Gunnm,
« En Europe et aux Etats-Unis, le cyberpunk est interprété comme la prise de conscience qu’il se passe quelque chose d’important avec les nouvelles technologies, et que cela va vite poser des problèmes. Mais pour la génération Otomo, le cyberpunk n’est pas le monde de demain : c’est celui dans lequel vivent déjà ces jeunes-là. A cette époque, la jeunesse japonaise est déjà hybridée avec son téléphone. »
Tetsuo (Pas celui de Otomo),
Le réalisateur utilise également la ville comme élément métaphorique de nos sociétés actuelle et future. Le propos est d’autant plus contemporain dans une ère où la technologie omniprésente est presque indispensable pour vivre normalement et en corrélation avec notre société, au point même où une dépendance se crée. Mais si Tetsuo traite dans les règles de l’art l’influence de la technologie au niveau de l’individu, il va encore plus loin en traitant cette influence au niveau de la civilisation et des rapports étroits entre les individus. La capitale japonaise semble effectivement sauvage dans le film, avec ses ruelles sales, ses ateliers industriels macabres et ses endroits où sont enterrés des corps. Le cinéaste décrit un enfer urbain où la technique affecte les humains, impactant directement leur chair. Il n’y a pas de représentation réelle du Tokyo rutilant de l’imagination populaire, et c’est un choix de Tsukamoto qui a confié vouloir montrer dans son film la ville comme une jungle urbaine.
L’environnement industriel, gangrené par le métal, le cuivre et autres matériaux, est rendu volontairement laid et austère en plus d’être étouffant. Cela permet d’aboutir à une ambiance non seulement cauchemardesque mais aussi claustrophobe. Au fur et à mesure du film, on remarque une ville morte, comme vidée de ses habitants. De manière paradoxale, l’individu ultra-connecté est isolé contre son gré et n’existe que de manière connectée. Sorti en 1989, le propos du film paraît pourtant plus actuel que jamais…
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